Au PSG, Christophe Galtier veut bien faire les choses et ne veut mettre personne mal à l’aise, même pas les « indésirable ». D’ailleurs, le terme employé pour désigner les joueurs sur le départ n’est pas du goût du technicien français qui a tenu à mettre les choses au clair.
Il est agacé par le fait que la presse traite les joueurs d’indésirable, juste parce qu’ils ne rentrent pas dans ses plans. Pour Christophe Galtier, c’est un manque de respect envers des joueurs qui, pour certains, vont disputer la Coupe du Monde. Dans le lot, on retrouve Idrissa Gueye, Rafinha, Thilo Kehrer, Julian Draxler, Ander Herrera, Layvin Kurzawa ou encore Mauro Icardi.
« Justement, évoquons ces joueurs que l’on nomme les indésirables. Vous rendez-vous compte de cette appellation ? On parle de joueurs internationaux, de joueurs qui peuvent aller faire la Coupe du monde. Non, ce ne sont pas des indésirables ! Mais il y a une volonté de la part de la direction de changer les choses, d’avoir un renouvellement. Et dans ce cadre-là, on ne peut pas empiler les joueurs à chaque fois qu’un nouvel entraîneur arrive. Au final, ça fait des séances à 27, 28 éléments », a-t-il d’abord confié au Parisien.
« C’est difficile pour travailler, difficile pour la totalité de l’effectif, mais encore plus pour ceux qui vont avoir un temps infime de jeu. Croyez-moi, sur un plan humain, rien n’a été facile. Mais j’ai voulu être franc et direct et, avec Luis, parler rapidement aux joueurs pour qu’ils aient le temps de se retourner, de réfléchir sur la situation et qu’on ne nous reproche pas, à quelques jours de la fin du mercato, de ne leur avoir rien dit. Ai-je eu tort ou raison ? Seul l’avenir le dira. Mais je suis sûr qu’on ne peut pas travailler correctement avec 28 joueurs de champ à l’entraînement, ni avec six ou sept joueurs très malheureux dans un vestiaire ».