Avec les recrutements de Khalidou Koulibaly et récemment de Benoit Badiashile et de Mykhailo Petrovych Mudryk, Chelsea a déjà battu le record du montant dépensé pour les recrutements en une saison il s’élève à 425,5 millions d’euros, selon les données du site Transfermarkt, après l’arrivée de Mudryk, ex-Shakhtar, pour un bonus de 70+30.
Le précédent maximum appartenait au Real Madrid en 2019/20, avec 355,5 millions. Comment les Londoniens parviennent-ils à réaliser cet investissement sans enfreindre les limites du fair-play financier de la Premier League et de l’UEFA ? C’est la question qu’on se pose.
Selon A Bola, il n’est pas garanti qu’ils y parviennent, mais l’astuce réside dans les longs contrats que les derniers renforts ont signés, Mudryk s’est engagé pour huit saisons et demie, Badiashile et Datro Fofana, deux autres recrues de l’hiver, pour sept saisons et demie.
Cela permet à Chelsea d’amortir l’investissement (valeur du transfert et salaires) sur plusieurs années, avec un impact annuel plus faible dans le cas de l’ailier ukrainien, par exemple, l’impact sur les comptes de cette saison, hormis les salaires, ne sera que de 4,1 millions. En revanche, les Bleus conditionnent déjà l’avenir, avec des engagements jusqu’en 2030 et 2031.