A peine arrivé sur le banc de Chelsea avec 0 match au compteur que les critiques s’abattent déjà sur Graham Potter, ancien coach de Brighton. Le coach anglais prend déjà cher.
Todd Boelhy licenciait en milieu de semaine, Thomas Tuchel au lendemain de la défaite de Chelsea face au Dinamo Zagreb. Une décision contre nature pour plus d’un, quand on connaît les statistiques du technicien allemand. Dans la foulée, Graham Potter a été nommé, et ce pour une longue durée. Le coach anglais sera à la tête des Bleus durant les 5 prochaines années.
Une nomination et des critiques
C’est toutefois, une décision qui passe mal auprès des spécialistes du football anglais. En effet, une légende du football anglais, a fait montre de son mécontentement dans cette épisode subie par Chelsea. C’est Paul McGrath, ancien joueur d’Aston Villa, qui a critiqué Chelsea pour le licenciement de Thomas Tuchel et le recrutement de Graham Potter à la place. Il a écrit dans le Sunday World que: « J’espère, pour l’avenir du club que je soutenais quand j’étais enfant, que cette décision ne se retournera pas contre Chelsea. Tous ces joueurs qui sont venus à Chelsea l’été dernier c’était parce que Tuchel était aux commandes. Raheem Sterling, Kalidou Koulibaly, Wesley Fofana et Pierre-Emerick Aubameyang, pour ne citer que ces quatre gros transferts, doivent se demander ce qui se passe. Et là, on voit que Graham Potter se voit confier les rênes du char de Chelsea ».
Un salaire non des moindres
Il ne s’est pas arrêté en si bon chemin. « Je n’étais déjà pas très chaud pour lui à Brighton, au début, car il avait pris le poste de mon bon ami Chris Hughton qui, selon moi, était traité de manière injuste par le club. Mais bonne chance à l’Anglais, je reconnais maintenant qu’il a fait du bon travail à Brighton, malgré les réalités financières qui l’obligeaient à vendre ses meilleurs joueurs chaque été », a ajouté l’ancien défenseur irlandais. Et d’enchaîner que: « Il a probablement multiplié son salaire par cinq en allant à Chelsea. Peut-on lui reprocher d’avoir fait ce choix ? Mais est-il seulement là pour écouter ses patrons dans la salle du conseil d’administration autant que son propre instinct footballeur lorsque des joueurs doivent être achetés et vendus ? », s’inquète McGrath.