Transféré à Chelsea cet été en provenance du RB Leipzig, Christopher Nkunku attend toujours de réaliser ses débuts officiels avec les Blues. Mais pour être lancé dans le grand bain, l’international français est invité à prendre son mal en patience car aucun risque ne veut être pris. Son retour à la compétition s’éternise et se fait bien plus lent que prévu.
Opéré d’une grave blessure au genou en août dernier, Nkunku est depuis, éloigné des pelouses. Après 4 mois passés à l’infirmerie, l’ancien joueur du Paris Saint Germain a retrouvé le chemin de l’entraînement et goûte à nouveau à la joie de taper dans un ballon. Mais cela n’est toujours pas suffisant pour effectuer son retour à la compétition. Si de son côté le joueur estime être prêt, le staff médical des Blues n’en est pas si sûr. Alors qu’il pressenti pour figurer dans le groupe qui se déplacera à Newcastle ce samedi, ça ne sera finalement pas le cas.
Comme l’explique Fabrizio Romano, l’international français reste toujours indisponible. A l’heure actuelle, Christopher Nkunku progresse dans la phase de reconditionnement de sa rééducation, précise le journaliste italien. Un peu plus tôt cette semaine, le Daily Mail s’était lui aussi penché sur le cas de l’ancien de Leipzig en indiquant que le staff médical de Chelsea ne veut pas se précipiter et envisage de réintégrer progressivement. Interrogé ce vendredi en conférence de presse, Mauricio Pochettino a expliqué que le joueur n’est pas suffisamment remis de sa blessure pour déjà faire du groupe. « La semaine dernière, il a fait des choses avec le groupe, mais il n’est pas suffisamment rétabli pour rejoindre l’équipe ».
L’entraîneur argentin a par la suite déclaré qu’aucune date de retour ne pouvait être fixée. « C’est difficile à dire parce qu’on doit évaluer la situation au jour le jour. À Chelsea, les attentes sont toujours maximales. Mais nous devons tous comprendre qu’avec sa blessure, il aura besoin de temps et nous devrons être patients avec lui. Il ne doit pas seulement se rétablir, mais aussi appréhender le championnat et la culture », a conclu Pochettino.