Le Groupe d’étude technique de la FIFA est un organe consultatif, composé d’anciens joueurs et dirigé par la légende allemande Jürgen Klinsmann. Ce lundi, il a présenté son évaluation de la Coupe du monde jusqu’à présent, avec une référence particulière à l’Espagne.
Ce 6 décembre 2022 restera un jour marquant dans l’histoire de la sélection du Maroc. Pour la première fois, les Lions de l’Atlas se hissent en quarts de finale d’une Coupe du monde, après une qualification arrachée à l’issue des tirs au but face à l’Espagne (0-0, 3-0 t.a.b.). Pour l’Espagne, c’est une immense déception, aux allures de déjà-vu. Comme il y a quatre ans, face à la Russie, la Roja a monopolisé le ballon face aux Lions de l’Atlas. Mais comme il y a quatre ans, cette possession a été stérile en occasions de buts (leur premier tir cadré est intervenu à la 54e minute). Et comme il y a quatre ans, elle quitte la Coupe du monde en huitième de finale à l’issue de l’épreuve fatidique.
Klinsmann, interrogé par MARCA, a commenté le jeu de l’Espagne, les 1 000 passes et le zéro but contre le Maroc, etc. “Il a révolutionné le football et de nombreuses fédérations, entraîneurs et joueurs ont adopté son style. Mais dans cette Coupe du monde, nous avons vu que les équipes recherchent quelque chose de différent, et elles savent déjà comment jouer contre l’Espagne”, a-t-il déclaré.
Il a poursuivi : “Les équipes adverses sont déjà très bien organisées au centre du terrain, il n’y a plus d’espace au milieu. Nous pensons qu’il est plus nécessaire d’entrer par les côtés avec des ailiers et peut-être de jouer avec un 9 pur pour pouvoir finir, et pour qu’il y ait un échange de positions. L’Espagne joue avec un faux ‘9’ et… Nous ne disons pas que l’Espagne doit arrêter de jouer son jeu de passes. C’est fantastique, mais peut-être que ce n’est plus comme ça qu’on obtient des résultats. Les équipes ne leur donnent plus de chances, peu importe le nombre de passes que l’Espagne fait, même si elle fait 1 000 passes.”