L’affaire Onana bat son plein dans l’actualité du football camerounais. Malgré un démenti du sélectionneur Rigobert Song, la vidéo dans laquelle il dévoilait les coulisses de la mise à l’écart du gardien de l’Inter Milan continue de faire jaser au point où sa démission et celui du patron de la Fecafoot Samuel Eto’o est demandée au cas où ils privent l’opinion publique de la vérité.
Les Lions Indomptables n’ont pas eu la plus calme Coupe du monde de leur histoire. Si leur victoire historique (1-0) contre le Brésil a fait fort écho dans le monde, la mise à l’écart d’André Onana juste avant le match de la deuxième journée contre la Serbie (3-3) a également fait les choux-gras de la presse internationale.
Mais que s’est-il réellement passé pour qu’on en arrive là? C’est la question que se pose le journaliste camerounais Jean-Claude Mbede qui estime qu’il n’y a qu’Eto’o et Song qui peuvent donner officiellement la vraie raison de l’embrouille entre le sélectionneur et Onana. Puisqu’il ne se fie pas à la version racontée par Song à son domicile.
« Le petit incident raconté dans sa vidéo ne peut justifier de l’exclusion d’un joueur en pleine coupe du monde. Oui on peut contredire son coach. Il n’est pas un Dieu ! », affirme Mbede dans des propos relayés par Actu Cameroun.
Pour lui, la Fecafoot se reproche quelque chose c’est pour cela qu’elle n’ose pas communiquer là-dessus :« Mbappé avait refusé de se filmer avec les sponsors de la FFF. Personne ne l’a touché! La Fecafoot a peur d’en parler publiquement. Elle sait que sa décision est inexplicable ! Injustifiable. Je défie la Fecafoot de faire une conférence de presse ou d’organiser une émission de télévision pour raconter ce que disait Song dans sa vidéo. Et nous expliquer quel article du règlement intérieur a été appliqué contre André Onana », souhaite t-il.
« Quel texte a t’il violé et quelle sanction est prévue en pareille circonstance. Au plus on aurait mis le joueur au banc de touche. Song et Samuel Eto’o doivent dire la vérité ou démissionner. C’est pénible de voir des adultes qui mentent. Au lieu de communiquer ils font le kongossa [commérage en langue Sawa, parlée dans la région de Douala]. Si Song peut parler avec ses amis, qu’il explique la même chose aux camerounais en rappelant où il a tiré les textes appliqués. Honteux! », a-t-il ajouté.