Les choses ne s’arrangent décidément pas au Cameroun. Alors que le conflit entre le Ministère des Sports et la Fédération de football a enfin été réglé, les Lions Indomptables sont secoués par un autre problème en interne.
Depuis samedi 1er juin, le rassemblement des Lions Indomptables a débuté. Alors que les conflits qui durant plusieurs semaines ont opposé le Ministère des Sports et la Facefoot, ont semblé enfin avoir pris fin, Marc Brys et son staff technique font face à une autre difficulté. En effet, la hache de guerre n’est pas définitivement enterrée entre les différentes parties. A cinq jours du match face au Cap-Vert samedi à Yaoundé pour le compte de la 3e journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, une nouvelle situation préoccupante fait surface.
Impossible de s’entraîner pour les Lions Indomptables
Les membres de la Fecafoot ont été interdits d’accès au chambre des joueurs sur ordre du Ministère des Sports qui a pris en charge l’entière responsabilité du rassemblement des Lions Indomptables. En réponse, les autorités de la Fédération de football ont refusé ce lundi matin de fournir le matériel nécessaire pour permettre à la sélection nationale de s’entraîner. Un nouveau climat de tension s’est donc installé et le sélectionneur Marc Brys semble totalement dépité.
🔴 Réaction de Marc Brys ce matin après la balade des Lions indomptables :
« On n'a pas de ballons, on n'a pas de matériel, on n'a pas d'équipements. Est-ce que tu penses que le stage se passe bien? Ça ne se passe pas bien. Déjà deux jours que c'est comme ça. C'est du jamais… pic.twitter.com/WDU8A8RciW
— AllezLesLions (@AllezLesLions) June 3, 2024
Au micro de RIS Radio, le technicien belge a poussé un incroyable coup de gueule. « On n’a pas de ballons, on n’a pas de matériel, on n’a pas d’équipements. Est-ce que tu penses que le stage se passe bien ? Ça ne se passe pas bien. Déjà deux jours que c’est comme ça. C’est du jamais vu. Ça fait 26 ans que je suis dans cette profession et je n’ai jamais vu ça », a martelé le patron de l’encadrement technique avant de poursuivre : « On doit, pour le public, les habitants, les 30 millions de Camerounais, prouver que même s’il y a des gens qui veulent nous perturber, nous allons nous battre pour le pays ». Jusqu’où ira l’imbroglio autour du football Camerounais ?