Au Cameroun, les ennuis s’enchaînent pour Samuel Eto’o. Alors qu’il attend le verdict du jury disciplinaire de la Confédération Africaine de Football (CAF) dans une affaire de trucage de matchs, le président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) doit maintenant faire face à une action en justice intentée par l’Association des Clubs Amateurs de Football du Cameroun (ACAFC).
Mais qui veut la tête de Samuel Eto’o ? Entre son altercation avec Marc Brys, le mouvement d’humeur des Lions Indomptables lors de la dernière trêve internationale et les déboires judiciaires qui l’ont amené devant la CAF, le président de la Fecafoot est plus que jamais fragilisé. Pour autant, il n’est pas encore au bout de ses peines.
Une histoire de nationalité
Dans une note publiée ce mardi, l’Association des Clubs Amateurs du Cameroun accusent Samuel Eto’o de briguer un poste pour lequel il n’est pas éligible. Ces derniers estiment qu’avec la double nationalité (Eto’o a la nationalité espagnole depuis 2007), il n’est pas éligible pour le poste de président de la Fédération au Cameroun.
Par conséquent, les clubs signataires du communiqué entendent intenter une action en justice contre Samuel Eto’o Fils. Une situation qui est du déjà-vu au Cameroun où Eto’o avait fait l’objet de mêmes reproches pour sa double nationalité. Décidément, l’ancien joueur du Barça n’en finit pas avec les soucis liés à son poste à la tête du football camerounais.
🔴 L’Association des Clubs de Football Amateur du Cameroun va intenter une action auprès de la Commission d’éthique de la FECAFOOT contre Samuel Eto’o pour fraude à la nationalité.
L'ACFAC estime que le président de la FECAFOOT, jouissant de la nationalité espagnole depuis 14… pic.twitter.com/FeMcD7j1pl
— AllezLesLions (@AllezLesLions) July 2, 2024