L’Olympique Lyonnais vit un véritable désastre actuellement, à cause des résultats qui ne reflètent pas les ambitions du club. Et, Jean Michel Aulas, dégouté, a tapé du point sur la table et surtout, accuse Juninho d’être le responsable des problèmes des Gones.
Véritable légende du club Lyonnais, Juninho est sous les feux des projecteurs actuellement et pas de la meilleure des façons possibles. En effet, le président du club Lyonnais est mécontent de la gestion faite du club par l’ex milieu de terrain brésilien qui, a été, il y a quelques années, directeur sportif du club. Dans une interview accordée au quotidien Le Monde, il a déclaré que : «J’ai fait ma première erreur de stratégie de ressources humaines en donnant une délégation du pouvoir sportif extrêmement large à Juni. Ça n’a pas fonctionné : était-ce parce qu’il n’était pas compétent ou parce que je l’ai mis à un poste qui ne correspondait pas à ses compétences ? On a de moins bons résultats depuis deux ou trois ans, mais ce n’est pas un déclassement sportif. On sait pourquoi et on l’a bien identifié», débute-t-il.
Il a poursuivi que : «On vient de corriger et ça va repartir. C’est sur son poste que je me suis trompé. Pas sur lui. Je lui ai donné les clés de la maison parce que les supporteurs le réclamaient et je pensais qu’on allait résoudre tous les problèmes. Je souhaitais ardemment son retour. J’ai galéré deux ans à le faire revenir. On a lui donné un bonus de bienvenue énorme. Son retour, c’était l’extase. Par contre, dans l’application de la responsabilité, je n’ai pas été bon. C’est ce que j’ai dit aux supporteurs : s’ils ont des réclamations à faire, c’est à moi qu’il faut les faire, a indiqué le président, avant de conclure sur le cas du Brésilien. On essaie de faire partir des joueurs parce qu’ils ont un certain nombre de difficultés avec le public et parce qu’on n’a pas l’impression que le jeu de l’équipe soit accéléré ou qu’il y ait assez d’agressivité. Que vous le vouliez ou non, ce sont des joueurs qui ont été recrutés dans les quatre dernières années. Laissez-nous terminer ce cycle et vous allez voir que ça va repartir. Laurent Blanc est là. On ne va pas tirer des conséquences après deux mois», fait-il savoir.
Jean Michel Aulas n’a pas hésité à mettre en avant les compétences de Bruno Cheyrou, son successeur : «Il n’a pas le titre jusqu’à maintenant. Contrairement à ce qui est dit, Bruno est hypercompétent. Ma volonté est qu’il prenne le poste de directeur sportif. Et on cherche avec Vincent une sorte de conseiller sportif, qui soit un très grand ancien joueur. Le départ de Gérard Houllier [décédé en 2020] a été un drame personnel, mais aussi professionnel. En tant que conseiller, il a joué un rôle fantastique, avec Juni et d’autres, pour stabiliser certaines situations et porter le professionnalisme. Et puis Laurent Blanc a une stature et une envergure qui n’est pas la même que celle de Peter [Bosz, remercié en octobre]», a-t-il déclaré.