Les temps sont un peu durs pour l’internationale argentine Yamila Rodriguez. Ce, à cause d’un certain Cristiano Ronaldo.
Dans le groupe de l’Argentine pour la Coupe du Monde féminine, Yamila Rodriguez vit une situation plutôt particulière. Alors que l’Argentine a perdu son premier match dans ce mondial contre contre l’Italie (1-0), cette dernière qui est rentrée à la 77e a fait face à la colère des supporters. Pour la seule raison qu’elle porte un tatouage de Cristiano Ronaldo son idole dans un pays où Lionel Messi est vénéré. Certains lui ont même demandé de retirer le tatouage de sa jambe. Toutefois, cette dernière en a marre de toutes ses attaques et a réagi à travers ses réseaux sociaux ce mardi.
“J’ai les deux meilleurs au monde sur ma jambe gauche. Pourquoi Cristiano et pas Messi? C’est la question que tout le monde me pose toujours. Je l’apprécie beaucoup en tant que personne et joueur. Il s’inspire et se surpasse jour après jour. C’est mon idole, point final”, a d’abord confié la joueuse de 25 ans au site de la FIFA.
“S’il vous plaît, arrêtez, ça ne m’amuse pas. A quel moment ai-je dit que j’étais anti Messi? Arrêtez de dire des choses que je n’ai PAS dites parce que je passe vraiment un mauvais moment (en pleine Coupe du Monde pour représenter le pays). Je ne passe pas un mauvais moment à cause de vous mais à cause des choses scandaleuses qui sont dites, sans pitié, a déploré Rodriguez. Vous ne pouvez pas avoir une idole ou un joueur que vous aimez ?”, écrit-elle sur ses réseaux sociaux.
“Je n’ai jamais dit que j’étais contre Messi, je ne le serais jamais. Messi est notre grand capitaine en sélection mais j’ai dit que mon inspiration et mon idole est CR7, ça ne signifie pas que je déteste Messi. Mais que je (nous pouvons tous aimer des choses différentes et cela devrait être valable) préfère un autre joueur, celui qui m’a inspiré. Quel est le problème ?”, poursuit-elle.
🙏🏼❤️🩹 pic.twitter.com/XoCMThenrP
— Yamii Rodriguez⚽ (@YamiiRoddriguez) July 25, 2023
“Nous ne sommes pas tous obligés d’aimer uniquement les joueurs de notre pays. S’il vous plaît, il faut entendre qu’il s’agit de football et que tout le monde a son mot à dire, ses préférences et mettre en valeur l’un ne signifie pas enterrer l’autre. Assez, c’est fatiguant, ça fait mal”, a conclu la joueuse de Palmeiras au Brésil.