Alors que l’Arabie Saoudite est devenue un eldorado qui attire plus que jamais les plus grandes stars du foot, la FIFPRO a alerté les joueurs sur les irrégularités en terme de paiement de salaires de certains clubs dans le pays y compris Al-Nassr où évolue Cristiano Ronaldo depuis janvier.
Si les ressources financières de l’Arabie Saoudite paraissent intarissables, les clubs eux en revanche ne sont pas des exemples en matière de paiement de salaires pour les joueurs. « Le non-paiement des salaires » est devenu « un problème récurrent » en Arabie Saoudite, a indiqué la FIFPRO au média britannique The Athletic. Et la réalité est évidemment triste dans le pays.
En effet, il y a eu récemment plus de 50 litiges sur les paiements de salaires en Arabie Saoudite. La dernière victime est l’attaquant britannique Lewis Grabban dont le contrat a été rompu trois mois seulement après son arrivée à Al Ahli. S’il réclamait une indemnité avoisinant les 3 millions d’euros, il n’en a même pas reçu la moitié lorsque l’affaire, le quatrième du genre en 18 mois pour le club, a été transférée au tribunal. Seulement 460 000 euros de salaire et un peu plus de 600 000 pour rupture de contrat lui ont été versés. Son club a été ensuite interdit de recrutement pour deux périodes de transferts consécutives, ajoute le média britannique.
Mais le club de Cristiano Ronaldo n’est pas exempt de ce genre de traitements. En effet, Al-Nassr a aussi rompu en novembre dernier le contrat du Brésilien Petros et n’a finalement pas trouvé d’accord avec ce dernier pour sa compensation financière.
Depuis, le Fond d’Investissement Public saoudien a décidé de prendre contrôle des quatre plus grands clubs du pays à savoir Al-Nassr, Al-Ittihad, Al Hilal et Al Hilal, afin non seulement d’éviter des situations similaires à l’avenir, mais surtout qu’ils soient les porte-étendards du projet séduction du gouvernement afin d’attirer les légendes du ballon rond à l’image de Karim Benzema qui a rejoint dernière Al-Ittihad et qui pourrait être suivi par N’Golo Kanté.