Du pouvoir, il en a pris depuis son arrivée à Al-Ittihad à l’issue de la saison dernière. Pour preuve, il a hérité dès son arrivée du brassard de capitaine. Mais le Ballon d’or 2022 n’a pas encore la main pour décider de qui sera l’entraîneur ou non de son club.
L’ancien n°9 du Real Madrid a trouvé sur le banc des Jaunes et Noirs à son arrivée, un Nuno Espirito Santo qui se relançait en Arabie Saoudite après des expériences pas très fructueuse en Angleterre où il a entraîné Wolverhampton et Tottenham. Mais à force de cumuler les mauvais résultats, il a fini par perdre son poste début novembre.
Les jours précédents son licenciement, des rumeurs ont accouru de partout indiquant que c’est Karim Benzema, capitaine de l’équipe qui était derrière cette décision de se séparer de l’entraîneur lusitanien. Une allégation battue en brèche par le vice-président de la Saudi Pro League ce mardi au cours de son entretien fleuve avec la radio Rotana Khalijiya.
«C’est une question purement fédérale, assure Saad Allazeez. Les approbations ont été données après que les questions financières ont été couvertes par la fédération. Le gaspillage financier a atteint 400 millions de riyals (environ 97 M€, ndlr) par an en raison de l’annulation des contrats et du paiement de la clause pénale». Comme quoi, l’Arabie Saoudite est aux petits soins de ses stats, mais ne remet pas à ces derniers les manettes des institutions aussi puissantes dans la vente de la destination du pays.