La Ligue professionnelle de football féminin espagnole a demandé que le président de la Fédération espagnole soit mis à pied après avoir agressé sexuellement Jenni Hermoso en l’embrassant de force. Une enquête a été demandée à la Fifa afin de faire la lumière sur cet incident.
C’est un geste qui fait parler davantage que la performance sportive historique. Et qui ne devrait pas rester impuni. Pour éviter le licenciement de Rubiales, le Comité d’intégrité de la Fédération pourrait proposer une sanction allant de deux à six mois de disqualification pour le président de la Fédération, rapporte Mundo Deportivo. Cette mesure, si elle est acceptée par le CSD, empêcherait l’intervention du TAD (Tribunal administratif du sport) suite aux plaintes déposées par La Liga F.
Si l’idée de la Fédération est acceptée, la disqualification entre deux et six mois permettrait au président de revenir à son poste avec suffisamment de temps pour se préparer en vue des élections présidentielles qui auront lieu en 2024, étant donné que c’est une année olympique. Cela lui permettrait de participer activement à la préparation de l’année 2024 et de faire campagne pour sa réélection, si tel est son souhait.