Depuis la récente élimination du PSG en huitième de finale de la Ligue des Champions, la situation est assez tendue entre le Collectif des Ultras de Paris (CUP) et la direction du club parisien. Cette mauvaise ambiance s’est fait ressentir le dimanche dernier lors du Classique français entre le PSG et l’Olympique de Marseille. Dans les tribunes, des chants hostiles et aussi des banderoles de mécontentements ont été affichées. Si les joueurs parisiens ont pu gagner la rencontre (2-1), l’ambiance sur le terrain était plutôt à l’allure d’un match à huis-clos. Une situation que Marquinhos ne comprenait pas à la fin de la rencontre. « L’ambiance, honnêtement, je ne m’attendais pas à ça. C’était un Classique. Ce n’était pas le moment de faire ça », a lâché le défenseur brésilien au micro de Prime Video. L’une des cibles de manifestation du CUP est Nasser Al-Khelaïfi, le président du club PSG, qui se sent désormais très déçu et comme trahit par ses supporters.
En effet, en 2016, c’est le président du club parisien qui a été l’un des grands artisans du retour des Ultras au Parc des Princes. Mais dernièrement, au nombre des réclamations du CUP, une démission de Nasser est exigée. « Nous savons ce que notre retour doit au président Nasser Al-Khelaïfi, il n’y a rien ici de personnel mais force est de constater qu’il n’est pas l’homme de la situation. La situation du club nécessite désormais une réorganisation complète à tous les niveaux et la présence quotidienne de son président », pouvait-on lire dans leur communiqué. Selon le quotidien Le Parisien, jugées irrecevables, la direction du PSG n’entend céder à aucune des réclamations du CUP. Entre autres, les ultras souhaiteraient être plus proche dans la gestion du club et aimeraient pouvoir échanger régulièrement avec les joueurs ou encore pouvoir donner leur avis sur le choix des maillots. Toutes les rencontres entre le CUP et la direction parisienne ont été annulées ce qui prouve que le torche brûle de plus en plus entre Nasser Al-Khelaïfi et les Ultras. Une réconciliation entre les deux parties n’est pas envisageable pour si tôt.