Destiné à une très grande carrière de footballeur, Paul-Georges Ntep va connaître beaucoup de contraintes sur son parcours. Désormais à Boavista, le joueur s’est confié sur ses regrets, car il n’a pas eu la carrière qu’il aurait voulue.
Paul-Georges Ntep, c’est un joueur avec une carrière en deux volets. Le premier est celui d’un jeune joueur déterminé à avoir une grande carrière. L’autre, c’est celui d’un joueur qui a raté plusieurs essais et qui, malheureusement, va manquer de signer pour de grands clubs. Mais heureusement pour lui, en 2009, il va intégrer le centre de formation de l’AJ Auxerre pour décoller sa carrière professionnelle.
Avec l’AJA, il va faire des prouesses pour finalement signer en 2014 à Rennes. Avec son nouveau, il a aligné de bonnes performances, ce qui lui a valu deux sélections avec l’équipe nationale. Mais avec les blessures qui s’invitent, ce dernier va connaître des moments difficiles.
Le joueur, qui va bientôt avoir 30 ans, a été interrogé par le site officiel du Tournoi Maurice Revello. Et là, il va se lâcher : « Aujourd’hui, beaucoup de jeunes ont des préparateurs personnels et font attention à leurs corps. À l’époque, ce n’était pas aussi banalisé et si j’avais eu ce suivi extrasportif, peut-être que cela aurait pu éviter certaines choses que j’ai eues, mais je pense que ce qui m’est est arrivé est aussi dû à ma génétique ».
« Certains ont percé alors qu’ils n’y étaient pas prédestinés et ont fait une carrière au-delà de leurs espérances, peut-être que moi on me classera plus tard dans la catégorie des « ils auraient pu être ceci, ils auraient pu être cela ». Je ne vais pas dire que j’ai accompli ce que je voulais accomplir dans le football, mais j’ai pris du plaisir (…) Je ne peux pas dire que j’en tire des regrets. Les périodes de blessures m’ont aussi développé, en tant qu’homme, de mettre du plomb dans la tête. C’était une période où tu arrives à un certain niveau et tu te prends parfois pour un autre. Sur le plan humain, ça m’a servi », a-t-il indiqué.
Désormais à Boavista, il a une nouvelle philosophie de vie : « Je ne me fixe plus de plans ou de projets. Je veux juste profiter de mon corps et de ma passion. Je suis dans une très belle ville, dans un bon championnat. Si je peux y rester, j’y resterai. C’est un championnat très disputé hormis les trois gros qui font leur championnat à eux. Chaque week-end, tu as des gros matchs ».