L’entraîneur portugais de la Roma, José Mourinho, a critiqué la VAR après que le but victorieux de son équipe à la 90e minute ait été refusé lors du match nul 0-0 contre le Genoa en Serie A ce samedi. Il déclaré à cet effet que maintenant, avec l’arbitrage vidéo, « le football est devenu un sport différent ».
En effet, l’attaquant de la Roma, Nicolò Zaniolo a ouvert le score d’une frappe à ras de terre du pied gauche à l’entrée de la surface. Mais le but a été refusé par l’arbitre via la VAR pour un coup de pied antérieur de l’Anglais Tammy Abraham sur le Mexicain Johan Vasquez.
« Si l’arbitre a raison, notre jeu, le jeu qui est devenu le jeu du peuple il y a de nombreuses années, le jeu dont le monde est tombé amoureux, a changé. Le football est désormais un sport différent« , a déclaré l’entraîneur portugais à DAZN après le match.
« Si c’est une faute, le jeu n’est pas le même. Nous devons changer le nom du football », a-t-il ajouté, visiblement très agacé.
Par ailleurs, Zaniolo lui-même, auteur du but refusé, a été expulsé pour avoir protesté auprès de l’arbitre. Ce but aurait pu permettre à la Roma de rester en lice pour la cinquième place, qualificative pour l’Europa League.
En outre, Mourinho, avait la possibilité d’égaler le record d’Antonio Conte (62 victoires en 100 matches) en cas de victoire contre le Genoa. Il a déclaré dans la foulée que ce n’était pas la première fois qu’une erreur d’arbitrage affectait son équipe.
« Si l’arbitre a fait une erreur, et a dû valider le but, il sera le premier à être mécontent de l’erreur et pour nous, à la Roma, cela aura été un « déjà-vu » car cette saison, c’est déjà arrivé plusieurs fois« , a-t-il affirmé.
L’entraîneur, qui en est à son deuxième passage en Serie A, a déclaré que « aux yeux du pouvoir, la Roma est petite ». Et interrogé sur ce pouvoir, le natif de Setubal a terminé l’interview par une phrase énigmatique : « Restons ici, parce que José Mourinho, qui est arrivé ici il y a sept mois, a un profil différent quand il ouvre la bouche ».
Comme à son habitude, le portugais n’a donc pas marché ses mots face à ce qu’il appelle une “injustice”.