Samuel Eto’o a envoyé un courrier à la Confédération Africaine de Football (CAF) concernant son audience ce mardi 25 juin au Caire dans l’affaire de “favoritisme” et “matchs truqués” dans laquelle il est cité et doit clamer son innocence dans la capitale égyptienne.
Près d’un an après la divulgation d’un échange téléphonique du président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) qui discutait avec Valentin Nkwain des manœuvres à faire pour que Victoria United, club de ce dernier monte en Elite One (Première Division), ce qui sera le cas avec un dernier match émaillé de tensions, Eto’o qui a toujours nié être l’auteur des instructions malgré une voix facilement identifiable, va devoir comparaître devant le Jury disciplinaire de la CAF.
Si l’ancien n°9 des Lions Indomptables est déjà au Caire, Samuel Eto’o a néanmoins fait une dernière requête à la Confédération Africaine de Football, demandant la retransmission en direct de son audience par soucis de transparence alors qu’il insinue une influence des “hommes politiques camerounais” dans ce procès.
“Le président de la Fédération camerounaise de football demandera à la Confédération africaine de football de bien vouloir autoriser la retransmission en direct de son audition devant le Jury disciplinaire devant lequel il comparaîtra ce 25 juin 2024. Cette requête, qui exprime un profond désir de transparence, n’est en rien l’expression d’une défiance à l’égard de l’instance concernée, loin s’en faut, car la crédibilité de la confédération continentale est un impératif qui importe à tout dirigeant sportif africain sérieux. Cette demande est formulée dans le but de lever toute équivoque dans un contexte d’immixtion d’acteurs politiques camerounais dans la procédure, lesquels ont coalisé avec des intérêts personnels identifiés”, révèle Eto’o.
“Samuel Eto’o rappelle, s’il en était besoin, qu’il a mené une carrière internationale sans tricherie aucune et dans l’observance scrupuleuse des valeurs du sport et des règles en vigueur. Il souhaite donc laver son honneur dans le strict respect de ses droits à la défense dont la publicité des audiences est l’un des principes cardinaux. De ce fait, il entend associer les acteurs continentaux du football et le grand public à la quête de vérité qui constitue l’objet de cette procédure. Considérant que la gouvernance de notre sport ne saurait occulter le respect et la considération dus à ses acteurs, il appelle humblement la Caf à être une maison de verre où on juge les dirigeants élus des fédérations membres en toute équité et transparence“, a ajouté le patron de la Fecafoot.