Hugo Lloris, après 11 années passées à défendre les couleurs de Tottenham a dû s’en aller par la petite porte. Dorénavant en MLS, le français est au cours d’un entretien, revenu sur ses derniers moments avec le club londonien.
Hugo Lloris expérimente dorénavant une nouvelle aventure loin des pelouses européennes. Le portier français a en effet signé sous les couleurs du Los Angeles FC et va découvrir la MLS où évolue Lionel Messi, Luis Suarez et bien d’autres. Un championnat qui se veut attrayant mais qui va sûrement pas effacer son passage en Europe. De Lyon à Tottenham, l’ex portier de l’équipe de France a bâti sa légende. Surtout chez les Spurs où il a passé 11 ans pour 444 matchs. Parti en fin décembre dernier, il a avoué que : « Soyons honnêtes, ces six derniers mois ont été une période difficile. Lorsque vous êtes footballeur professionnel, quand vous vous réveillez le matin, vous vous fixez des objectifs », a commenté l’homme de 37 ans.
Dans un entretien accordé à The Athletic, Hugo Lloris a aussi fait savoir que : « En même temps, j’ai essayé de prendre les choses de manière positive. J’ai passé plus de temps avec le staff et ma famille et j’ai organisé ma vie pour l’avenir. Je ne voulais pas perdre de temps car j’ai eu deux blessures au premier semestre 2023, donc je me suis bien entraîné. C’était vraiment intéressant d’être à l’intérieur du nouveau Tottenham. J’ai participé à chaque séance d’entraînement et analyse d’avant et après-match. Pour mes connaissances en football, je pouvais ajouter tellement de choses. Ange a sa propre vision et approche du football, et c’était vraiment intéressant de le voir de près», a raconté le champion du monde 2018.
Hugo Lloris, la baisse d’énergie
Hugo Lloris a de plus avoué qu’il n’avait plus la même énergie avec l’enchaînement des saisons. « Ces dernières années, j’avais moins d’énergie que par le passé parce que nous poussions tous les jours, année après année, et n’obtenions jamais de récompense. C’était comme si nous étions arrivés, et nous essayions toujours d’attaquer, mais nous n’avions pas la même énergie qu’avant pour aller jusqu’au bout. Chaque fois que nous étions confrontés à cette difficulté en tant que club, c’était comme si nous luttions », a-t-il fait savoir.