L’enquête sur les irrégularités liées au transfert de Neymar du FC Barcelone au Paris Saint-Germain en 2017 se poursuit et deux hommes dont un proche du président Emmanuel Macron sont au premier rang des accusés.
222 millions d’euros, c’est la somme jamais dépensée dans l’histoire du foot que le PSG a versé au Barça pour lui arracher la star brésilienne à l’été 2017. Si d’un point de vue sportif, le passage du buteur auriverde au Parc des Princes n’a pas été une franche réussite en raison des blessures répétitives, les contours de son arrivée n’ont pas été fait dans les règles de l’art.
Ce jeudi, le journal Le Monde nous apprend que l’enquête qui a commencé début janvier sur ce transfert du siècle s’est poursuivi dans la capitale où un bâtiment du club parisien à Boulogne Billancourt a été perquisitionné. Si le Paris Saint-Germain continue de défendre sa position d’avoir tout fait selon les règles, son ancien directeur de la communication, Jean-Martial Ribes, et Hugues Renson, ancien vice-président de l’Assemblée nationale française, député de Paris et membre du parti “Renaissance” du président Macron, sont accusés de trafic d’influence et de corruption dans ce dossier.
Les deux hommes sont soupçonnés d’avoir contribué à offrir des avantages fiscaux au PSG pour que la formation parisienne puisse aller au bout de l’opération en 2017. Le 03 août de la même année, jour d’officialisation du transfert de Neymar, Nasser Al-Khelaifi et Emmanuel Macron s’étaient vus pour un entretien avant l’arrivée du Brésilien.
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Rencontre de présidents entre Nasser Al-Khelaïfi et Emmanuel Macron à l'initiative de la @FondationPSG ➡️ https://t.co/F0w5oTnDCr pic.twitter.com/uIUVuK2cEg
— Paris Saint-Germain (@PSG_inside) August 3, 2017