La FIFA a dévoilé le format de la nouvelle Coupe du monde des clubs qui verra le jour à l’été 2025. Arsène Wenger affirme que les changements s’accompagnent de nobles intentions.
A partir de 2025, le Mondial des Clubs connaîtra une refonte majeure avec l’introduction de nouvelles règles. Le tournoi adoptera un format similaire à la Coupe du monde récente, accueillant jusqu’à 32 équipes. Ce changement, initié par la FIFA, a déclenché un débat animé, avec de nombreuses voix exprimant des inquiétudes quant à l’impact d’un tournoi supplémentaire sur la santé des joueurs. Les critiques pointent du doigt un calendrier déjà surchargé, où les meilleurs joueurs du monde peuvent disputer plus de 70 matches au cours de la saison 2024/25. Arsène Wenger, directeur du développement du football mondial de la FIFA, a pris la défense du nouveau format de la Coupe du monde des clubs, annoncé récemment par l’instance. Toutefois, cette position soulève des interrogations, étant donné que l’ancien entraîneur d’Arsenal avait régulièrement exprimé ses préoccupations concernant les calendriers surchargés lorsqu’il était en poste en Angleterre.
« C’est vrai que le calendrier du football est chargé, la Coupe du monde des clubs est une compétition qui aura lieu tous les quatre ans et, évidemment, la période de repos pendant et après la compétition doit être respectée », a dit Wenger dans une déclaration transmise par la FIFA à L’Équipe. « Le bien-être des joueurs s’est également considérablement amélioré au cours des vingt dernières années, si l’on considère la prévention des blessures, le travail de récupération, la nutrition et les progrès de la technologie médicale. Ça n’a rien à voir avec ce qu’il se faisait auparavant. »
Pour lui, « le VAR aide également à protéger les joueurs, étant donné qu’ils savent qu’ils pourront être sanctionnés lors d’un mauvais tacle qui cause, de fait, des blessures ». L’idée de cette Coupe du monde des clubs : « offrir plus de ressources pour se développer et être compétitifs » aux clubs du monde entier.