Vincent Aboubakar fait partie des cinq joueurs suspendus en début de semaine par le club turc de Besiktas. Aux dernières nouvelles, une affaire de « greffe de cheveux » serait à la base de cette suspension.
Jeudi, le journal turc Fanatik a publié de nouveaux détails sur les raisons pour lesquelles Besiktas a décidé d’écarter un total de cinq joueurs de l’équipe senior, dont Vincent Aboubakar, ancien attaquant du FC Porto entre 2014 et 2020. Le club stambouliote a justifié la suspension par « de mauvaises performances et des incompatibilités au sein de l’équipe ». Cependant, selon la publication, dans le cas de l’international camerounais, l’histoire a été tout à fait différente.
Tout s’est passé pendant la dernière trêve internationale, en novembre, lorsque l’attaquant de 31 ans, s’est rendu dans son pays d’origine puis à Paris, prétextant une maladie contractée par sa femme. Mais son séjour dans la capitale française a été motivé par « une greffe de cheveux » indique le site Fanatik. On lui a dit qu’il ne pourrait pas participer aux compétitions pendant trois semaines parce qu’il était incapable de tenir le ballon de la tête.
Vincent Aboubakar aurait alors déclaré aux dirigeants du club de Besiktas que son incapacité à jouer était due à une blessure, ce qui n’a pas convaincu. Dès que la vérité est apparue, la direction n’a pas hésité et a immédiatement écarté l’international camerounais de l’équipe première.
La réplique d’Aboubakar
Confronté à des allégations de mensonge envers le club, l’attaquant camerounais Vincent Aboubakar n’a pas tardé à réagir aux graves accusations formulées à son encontre par l’administration de Besiktas : « Je n’ai ni subi de greffe de cheveux ni fait quoi que ce soit d’arbitraire. Je suis tombé malade à cause d’un virus et je n’ai pas pu jouer trois matchs », a-t-il fait savoir dans une déclaration relayée par Foot Africa.