Le débat du GOAT reste et demeure l’un de ceux qui font couler beaucoup d’encres et de salives. Steven Gerrard a changé d’avis dans le débat sans fin Cristiano Ronaldo et Lionel Messi GOAT, juste un an après avoir fait connaître sa position lors d’une interview avec Gary Neville.
L’ancien manager des Rangers et d’Aston Villa, âgé de 43 ans, qui dirige actuellement l’équipe saoudienne d’Al Ettifaq en Pro League, a donné son avis sur le plus grand joueur de tous les temps l’année dernière sur la chaîne YouTube The Overlap. « Le GOAT ? Pour moi, c’est Lionel Messi. Mais je suis quelqu’un qui n’aurait jamais un mot désobligeant à dire à propos de Ronaldo, parce qu’il est phénoménal. Ce sont les deux de mon époque qui étaient juste… wow. Quand vous êtes footballeur et que vous l’avez fait vous-même, les chiffres sont juste… Je ne suis pas sûr que cela va arriver. », avait-t-il déclaré. Depuis qu’il a participé à cette conversation sur le terrain d’entraînement d’Aston Villa, beaucoup de choses ont changé pour Gerrard.
Il est depuis devenu le quatrième manager le mieux payé du football mondial après avoir accepté une offre alléchante de 15,2 millions de livres sterling par an d’Al Ettifaq. Et après avoir rejoint Cristiano Ronaldo au Moyen-Orient cet été, il semble que l’ancien milieu de terrain de Liverpool ait changé d’avis concernant le GOAT.
S’adressant à la Saudi Pro League dans une récente interview, il a déclaré : « L‘arrivée du GOAT comme nous l’appelons, Cristiano (Ronaldo), lui arrivant en janvier évidemment (était) une énorme signature. Il avait encore beaucoup de football à offrir. Alors, de loin, pendant six mois, j’ai regardé les résultats de Cristiano Ronaldo, en championnat, regardé certains matchs et regardé certains temps forts. ». Il a par la suite évoqué l’impact direct de Cristiano Ronaldo sur la Ligue Saoudienne.
« Je pense qu’à partir de ce moment-là, la ligue à travers le monde est devenue un sujet de discussion très populaire pour tout le monde. Après l’arrivée de Cristiano, encore plus de signatures, de talents et de compétences de renom ont rejoint la ligue. À l’époque, j’étais hors du jeu et je cherchais ma prochaine opportunité, donc j’étais fasciné de loin en regardant », a-t-il poursuivi. Il raconte comment il a rejoint la ligue saoudienne.
« Quand mon agent m’a proposé quelques opportunités dans la région du Golfe à l’époque, j’étais fasciné de les explorer. Ce n’est pas une solution facile ; ce n’est pas quelque chose que l’on répare en une semaine, un mois ou six mois. C’est un projet à construire sur le terrain, qui est évidemment la priorité, mais il faut aussi beaucoup de choses à changer autour pour donnez à la première équipe le soutien dont elle a besoin. », a-t-il conclu.