Ce dimanche, Madrid a été peint en rojiblanca par l’Atlético qui a remporté le derby de la capitale espagnole face au Real. Et Carlo Ancelotti a préféré endosser la responsabilité de ce coup d’arrêt.
Le Real Madrid connaît sa première défaite de sa carrière. Le club merengue, après 6 victoires, a été copieusement battu par l’Atlético Madrid ce dimanche lors du derby madrilène. La Casa Blanca, moins mordant dans le jeu et peu engagé, a très vite payé les frais de son jeu passif. Alvaro Morata avec un doublé et Antoine Griezmann ont été les acteurs majeurs de ce succès Colcheneros. La révolte lancée par Toni Kroos n’a jamais eu lieu. Les Merengue se sont inclinés 3 buts à 1. Et, le technicien, Carlo Ancelotti, a préféré prendre sur lui, la responsabilité de cette défaite. D’abord, il a évoqué le changement du système de jeu.
Il a commencé par expliqué que : «La formation n’a pas changé car nous avons commencé avec une formation en losange, Modric au milieu de terrain et deux attaquants. Nous n’avons pas bien commencé, nous n’avons pas bien défendu, nous étions fragiles dans notre propre surface. A 2-0, ils ont joué le jeu qu’ils voulaient jouer, en défendant bien et avec des transitions rapides. En ce sens, l’Atletico a fait mieux que nous». Le Real Madrid, pour la 4e fois cette saison, a encaissé dans les 15 premières minutes de jeu, problème d’attention ? Ancelotti répond que : «Nous en avons parlé et nous continuerons à en parler parce que c’est un problème important. Ça nous est arrivé plusieurs fois et trois fois nous avons pu revenir au score, aujourd’hui nous avons été proches de le faire aussi, mais 3-1 c’était trop et avec ce but le match était fini.»
Ancelotti, la culpabilité dévoilée
Ayant débuté avec un seul attaquant la rencontre, le technicien italien a expliqué que : «Joselu n’a pas débuté parce que je voulais avoir plus de contrôle avec le ballon avec un milieu de terrain supplémentaire. La position de Jude n’a pas changé sur le plan offensif, mais seulement sur le plan défensif. Mais le problème était une fragilité défensive, que nous n’avions pas connue lors des premiers matches. En 45 minutes, ils ont marqué trois buts, autant que lors de tous les matchs précédents. Nous étions fragiles, ce n’était pas une bonne soirée et nous n’avons pas bien défendu, comme d’habitude. Nous n’avons pas été compacts et l’Atleti en a profité».
Puis de pointer le seul et unique coupable de la défaite, en occurence lui-même. «Nous ne pointons personne du doigt, et le faire avec Modric serait exagéré. Il n’a pas fait un bon match, comme ses coéquipiers, et puis j’ai cherché à avoir plus de hauteur devant pour jouer avec plus de centres car nous perdions. C’est une bonne question. J’aurais pu faire mieux, c’est certain. Quand l’équipe ne fait pas ce qu’elle doit faire, c’est ma responsabilité, mais j’ai les épaules larges, il n’y a pas de problème», reconnaît-il.
Le Real Madrid en manque d’atouts offensifs?
Très souvent dans le dur cette saison, les Merengue ont pu compter sur les prouesses offensifs de Jude Bellingham. Une dépendance ou une panne dans ce secteur de jeu? Ancelotti répond que : «Aujourd’hui, Vinicius pouvait pas marquer. Rodrygo a essayé, mais avec des espaces réduits, c’est difficile pour tout le monde. Mais sur sept matches, nous en avons gagné six et nous avons marqué des buts. L’Atletico a très bien défendu, ils sont allés de l’avant et ont fait le match qu’ils voulaient. Nous avons essayé avec de la qualité, des passes filtrantes, mais le fait qu’ils aient pris l’avantage avec deux buts en début de match a fait la différence».