L’OL n’y arrive pas en ce début de saison. Les hommes de Laurent Blanc se sont de nouveaux inclinés face au PSG et sont déjà dos au mur. Au côté de l’entraîneur l’heure est grave et le constat amer.
Le PSG était maître au Groupama Stadium dans l’enceinte de l’OL. En effet, les parisiens ont fait le job et ce, de façon très efficace. Les hommes de Luis Enrique se sont imposés 4 buts à 1 face à une équipe des Lyonnais aux abonnés absents. Réagissant au micro de Prime Vidéo, Laurent Blanc a fait un constat amer. «Le pire est arrivé oui, je pense. On savait que cette équipe de Paris était une très bonne équipe qui rentre en confiance après son match contre Lens. Mais comme malheureusement contre Montpellier, on les a bien aidés à bien rentrer dans le match et des matchs comme ça, si l’adversaire vous lui donnez des cadeaux de bienvenue et qu’ils vous mènent 1-0, ça devient compliqué. Il faudra faire une analyse beaucoup plus complète, surtout dans le jeu, on avait des ambitions, on s’était dit que défendre ou être regroupés devant notre surface n’étaient pas notre qualité première. Aujourd’hui, dans les 5 premières minutes, on s’est tué le match», a-t-il commencé.
Et de poursuivre que : «Il y a pas de bonnes ou de mauvaises périodes, quand tu prends quatre buts chez toi, que tu perds deux rencontres consécutives à domicile. La trêve va nous permettre de récupérer des joueurs blessés, quelques joueurs majeurs blessés absents depuis longtemps, mais elle va aussi permettre l’intégration de nouveaux joueurs. Mais il faut être conscient, il faut bien analyser le match de ce soir, le but n’est pas d’accabler qui que ce soit mais de dire la vérité. Si tu n’es pas conscient que tu as un problème, tu ne peux pas le régler le problème».
La trêve internationale va faire du bien
Puis, au coach français d’évoquer son avenir et de partager les responsabilités. «Comme je l’ai dit à mes joueurs, on aura des échanges mais surtout il faudra être vrai dans ces échanges. Les supporters sont en droit d’être déçus les supporters, contre l’équipe, contre l’entraîneur, contre le staff technique, au vu de ce que l’on propose. Mais dans notre situation, il n’y a pas qu’un seul responsable», a-t-il soutenu.