Alors qu’il est en plein Coupe du monde avec l’équipe de France féminine, qualifiée pour les quarts de finale, Hervé Renard est tombé dans une colère qui ne dit pas son nom contre Corinne Diacre, ancienne sélectionneur de l’équipe.
Depuis le 20 juillet dernier, la 9e édition de la Coupe du monde féminine bat son plein. Revigorée depuis sa victoire référence face au Brésil après un mauvais début face à l’Australie, la France enchaîne. En effet, Wendie Renard, après avoir fini leaders de leur poule, ont validé leur ticket pour les huitièmes de finale. Les Bleues affrontaient donc ce mardi, une surprenante formation marocaine qui n’a pas pu résister face aux assauts de l’équipe Tricolore. Les Lionnes de l’Atlas se sont lourdement inclinées 4 buts à 0. Le problème se trouve à présent au niveau de l’adversaire de l’équipe de France pour les quarts de finale. En fait, pour leur dernier match amical avec le début de la compétition, elles ont affronté l’Australie, l’un des pays hôtes.
Pour cette rencontre, les dames françaises se sont inclinées 1 but à 0 dans un contexte particulier. Avant de les affronter à nouveau, une formation qui ne cesse de monter en puissance, le coach français a été clair. « Maintenant, place au quart. L’étau se resserre, il ne reste plus que huit équipes, on continue notre route. L’objectif est de réaliser la meilleure performance de l’histoire de la sélection (une demi-finale en 2011) donc il faut forcément aller plus loin. C’était l’objectif initial, il n’a pas changé. Quand on vient avec des ambitions, il faut battre les meilleures équipes, confie le coach tricolore. Il n’y a pas à craindre cette équipe, il faut la respecter. On est bien renseignés, on les a vues, elles ont une force collective, une discipline. À nous de bien nous préparer», a rappelé le sélectionneur des Bleus en conférence de presse.
Puis de pester contre l’ancien staff technique dirigé par Corinne Diacre : « Je vais être honnête, je n’ai pas décidé de la programmation de ce match de préparation avant le tournoi, a confié le sélectionneur, dans un tacle adressé au staff précédent, celui de Corinne Diacre, qui avait fixé le calendrier de la préparation. Si j’avais décidé, jamais je n’aurais voulu jouer l’Australie. Quand vous connaissez votre tableau, vous ne jouez pas une telle équipe. Ce match était spécial, on venait d’arriver, les joueuses n’avaient pas très bien dormi, on n’était pas à 100 %, rappelle le sélectionneur. Samedi on devra être au-dessus de 100 %. Avoir perdu en préparation nous met en alerte, mais la configuration est totalement différente », a-t-il ajouté. Voilà qui promet !