Après une première saison en mode remplaçant lors de son arrivée au Real Madrid, Edouardo Camavinga s’est clairement métamorphosé lors de sa deuxième année chez les Merengue. Et cela n’a pas échappé à son sélectionneur Didier Deschamps.
C’est la saison de confirmation on dirait pour le jeune international français, Camavinga. Alors que le Real Madrid l’a recruté la saison dernière, l’ex rennais est sur une ascension incroyable. Milieu de terrain de métier, le néo numéro 12 madrilène s’est découvert un nouveau poste lors de cette saison ; il est devenu un latéral de métier et, on a l’impression qu’il y a joué toute sa vie. Tant il est performant. Sa dernière démonstration de force remonte à mardi dernier au Santiago Bernabeu où, sur un rush personnel, il a délivré un caviar de passe à Vinicius Junior pour l’ouverture du score des madrilènes face aux Sky Blues, lors de la manche aller des demi-finales de la Ligue des Champions.
Une polyvalence qui force naturellement l’admiration de son coach Carlo Ancelotti mais encore plus de Didier Deschamps, le sélectionneur de l’équipe de France. Dans l’édition du jour de L’Equipe, le coach français a évoqué le repositionnement de Camavinga en ses termes : «Mais ce n’est pas un handicap, plutôt un avantage ! Il n’est pas réfractaire, mais il y a chez lui une frustration, je le sais, à un poste où les courses sont sur la longueur et moins diversifiées. Dans sa tête, il va préférer s’établir au milieu de terrain, où il est très bon, mais il est très bon aussi comme latéral. Il donne des solutions à ses entraîneurs et à son sélectionneur. Après la blessure de Lucas Hernandez. Après Theo (Hernandez), j’avais l’option d’Adrien Rabiot, comme à l’Euro, mais quand on voyait ce qu’il était capable de faire au milieu, c’était compliqué de l’enlever de là… Je connaissais l’historique de « Cama », aussi, il avait été amené à jouer à ce poste en jeunes, il y avait même fait des bouts de match avec Rennes». Il va pas s’arrêter en si bon chemin.
«Enfin, à travers les entraînements et les deux oppositions au Qatar, le lendemain de nos deux premiers matches, on a vu ses aptitudes : à ce moment-là, il ne sautait pas au plafond à l’idée de jouer arrière gauche, mais il est bon dans les duels, il est efficace, il griffe sur le plan défensif, et il faut ajouter sa touche technique, sa capacité à répéter les efforts sans problème, ce qui fait beaucoup», a-t-il conclu.