Le football étant l’un des sports les plus distinguées du monde, attire bon nombre de fans. Et, aussi bien les joueurs que les entraîneurs, font preuve de caractère absolu pour pouvoir s’imposer dans ce sport. Mais, pour Nasri, Guardiola fait dans l’arrogance.
Nasri fait partie des joueurs les plus talentueux du monde. Il a connu une carrière, pas la plus glorieuse mais assez conquérante quand même, jouant dans les plus grands clubs du monde. Notamment, l’ex international français a évolué sous les couleurs de l’OM, Arsenal et surtout Manchester City. C’est là-bas qu’il a eu Pep Guardiola comme entraîneur et le courant n’est pas passé entre les deux hommes. C’était en 2016, lors de la première saison de l’espagnol en Premier League.
Nasri se lâche sur Pep Guardiola
Dans un entretien accordé à L’Equipe, le consultant de Canal+ a déclaré que: «En one to one, Pep est la personne qu’il est dans la vie de tous les jours. C’est quelqu’un d’arrogant, mais arrogant d’une bonne manière: il sait qu’il est le meilleur entraîneur et il te le fait comprendre. Pep sait ce qu’il apporte au club et il sait que, quand il est venu à City, il avait carte blanche. Donc, pour lui, c’est assez facile d’imposer sa loi. Après, c’est quelqu’un de franc et honnête», débute-t-il.
«Je me suis pris la tête avec lui dès nos premières réunions. Le premier jour, il me convoque dans son bureau et il me lance: ‘Qu’est-ce que tu veux faire ?’. Je lui dis: ‘C’est à toi de me dire si tu comptes sur moi.’ Et il me répond: ‘Je compte sur toi si tu es vraiment bien dans ta tête.’ Ensuite, je fais mon premier entraînement, tout se passe bien, il est content de moi. Le lendemain, Pep me convoque de nouveau et là il me crie dessus à propos de mon poids», a ajouté le français.
Nasri a évoqué également le niveau très exigeant du technicien espagnol. «Il l’a vite su (qu’il était en surpoids) car on était pesé tous les jours. Là, je lui dis: ‘Baisse d’un ton, ne me crie pas dessus, je ne suis pas un enfant, j’ai 29 ans. Peut-être que mes vacances ont été une échappatoire pour moi, un moyen de faire ce que j’avais envie de faire parce que je sortais d’une saison difficile (une blessure aux ischio-jambiers l’avait éloigné des terrains quatre mois en 2015-2016, ndlr), et parce que dans ma vie personnelle il s’est passé énormément de choses.’ Et là, Pep me répond: ‘C’est vrai, je suis désolé‘.»