Bien connu en Angleterre pour avoir été le légendaire entraîneur des Gunners d’Arsenal, Arsène Wenger est monté au créneau et a décrié l’attitude de Todd Boehly, le nouveau propriétaire de Chelsea.
L’homme d’affaire américain qui a racheté le club londonien en mai 2022 contre 4,25 milliards de Lives Sterling, ne fait pas l’humanité depuis son arrivée. Critiqué pour les sommes folles déboursées sur le marché des transferts et aussi pour sa gestion de l’équipe, Todd Boehly n’a pas connu des débuts de rêve en Angleterre. Dans la presse locale, il est aussi remis en cause pour avoir brutalement critiqué la saison “embarrassante” de Chelsea lors d’un étrange discours dans les vestiaires après la défaite 2-1 des Blues contre Brighton à Stamford Bridge samedi dernier.
“Une attitude intolérable”
Selon les rapports, le copropriétaire de Chelsea a “désigné” un joueur des Blues pour le “critiquer sévèrement” dans le vestiaire du club. Il aurait fait comprendre à ce dernier qu’il ne remplissait pas la mission pour laquelle il est venu. Excédé par cette ingérence du dirigeant dans le vestiaire, Arsène vainqueur a mis en garde le futur coach de Chelsea. Selon lui, il est essentiel que successeur de Potter – quel qu’il soit – mette une clause dans son contrat pour empêcher Boehly d’interférer.
« J’ai toujours mis cela dans mon contrat », explique-t-il. « Le conseil que je donne aux jeunes entraîneurs quand ils font des contrats, c’est de faire ce qui est important pour vous, de mettre clairement dans votre contrat que vous êtes le seul, que personne ne peut acheter un joueur sans votre accord, que personne ne peut interférer avec l’équipe, et que vous êtes le seul responsable de la gestion de l’équipe », poursuit-il.
Pour Wenger, il est complètement inutile qu’un Président de club viennent tenir un discours pour motiver les joueurs dans un vestiaire. L’ancien entraîneur français explique qu’en effet, cela ne sert jamais à faire jamais l’équipe comme certains dirigeants peuvent le prétendre. « Je ne crois pas à ce genre de choses parce que si je suis payé pour motiver l’équipe, pour gérer l’équipe, je ne veux pas que quelqu’un d’autre fasse mon travail. C’est arrivé plusieurs fois que le président entre dans le vestiaire et ne parle pas bien du tout, mais l’équipe gagne parce que c’est une bonne équipe, il pense après que c’est parce qu’il leur a parlé. Ce n’est pas toujours une conséquence de leur discours, la plupart du temps c’est la qualité de l’équipe ». Julian Nagelsmann et Luis Enrique -potentiel successeur de Potter- sont donc prévenus.