L’Italo-Suisse Gianni Infantino a insufflé un nouveau dynamisme à l’instance du football mondial a travers la mise en oeuvre de ses nombreuses réformes.
En 2016 lors des élections à la tête de la FIFA, Gianni Infantino n’était pas le favori. Mais il a réussi à renverser la situation lors des élections qui se sont déroulées à Zurich; Il a ainsi pris la tête d’une FIFA fortement dégradée sous la présidence de Joseph Blatter.
Ce jeudi 16 mars à Kigali capitale du Rwanda, Infantino seul candidat à sa propre succession sera réélu pour quatre ans à la tête du football mondial. Il est arrivé avec deux objectifs clairs : débarrasser l’instance mondiale du football des soupçons et de la corruption et faire en sorte que la FIFA ne se limite pas à l’organisation de la Coupe du monde tous les quatre ans, ce qu’il a pleinement réussi à faire.
Comme l’indique Marca, le nouveau panorama du calendrier des tournois de la FIFA est déjà une réalité. En commençant par le Qatar et en terminant par le Canada, le Mexique et les États-Unis en 2026, Infantino a réalisé ce qu’il voulait dès le premier jour, à savoir faire de la FIFA le centre d’attention chaque année et non plus tous les quatre ans. Viser une Coupe du monde masculine (Qatar), une Coupe du monde féminine l’année suivante (Australie et Nouvelle-Zélande), douze mois plus tard les tournois de chaque Confédération (Euro), pour culminer avec la Coupe du monde des clubs à 32 équipes en 2025 et ainsi de suite.
il a fait passer depuis lundi 14 mars 2023 le nombre d’équipes participant à la Coupe du monde à 48 (pour 2026) contre 32 jusqu’à présent. Avec Infantino à sa tête, la FIFA a entrepris de vastes réformes pour retrouver sa place d’institution défendant les intérêts du football mondial, tout en établissant une nouvelle référence en termes de gouvernance sportive. A Kigali jeudi, le juriste de formation sera réélu pour la deuxième fois à la tête de la FIFA.