Contraint de désormais jouer avec un masque de protection, Heung-min Son a du mal à s’y habituer. Et s’il le porte toujours, c’est pour une raison bien spécifique.
S’il pouvait s’en débarrasser pour toujours, Heung-min Son allait déposer son masque. En effet, c’est suite à un choc à la tête avec un joueur de l’OM en Ligue des Champions que le calvaire du Coréen a commencé. Le 1er novembre, son coup à la tête avec Chancel Mbemba lui a laissé des traces, le conduisant même à une opération.
Pour reprendre la compétition, il a été obligé de porter un masque, et ce, jusqu’à présent. Il s’agit d’un masque en carbone conçu pour ne pas être brisé. Pas seulement à Tottenham, puisqu’ l’a porté pour le mondial 2022. Dans un entretien pour Standard Sport, le joueur des Spurs a reconnu que le masque le dérange beaucoup. « Évidemment, ce n’est pas la même chose que lorsque je joue sans le masque ».
Son ne veut pas inquiéter ses parents
« Ma vision est toujours correcte, mais quand le ballon arrive sur moi, c’est parfois gênant, car je ne peux pas voir le ballon à cause du masque. Cela ne me dérange pas vraiment, mais ce n’est pas la meilleure chose. Contre Aston Villa (le 1er janvier), j’étais frustré, parce que j’ai reçu le ballon et puis soudainement je l’ai perdu parce que je ne pouvais pas le voir. J’étais en colère. Si j’étais seul, je pourrais jouer sans le masque, mais mes parents, ma famille et mes amis qui regardent en Corée du Sud sont tous inquiets. Evidemment, c’est un risque si quelqu’un me touche à nouveau (au visage) », explique-t-il.
Jusqu’à présent, il ne sait pas encore quand il pourra enlever son masque. Et contre Aston Villa, il a vraiment eu du mal. « Mes parents ne m’ont pas dit qu’il fallait le porter ou quoi que ce soit d’autre, mais nous étions en train de dîner [après le match contre Aston Villa] et ils ont dit : « Hum, que s’est-il passé avec le masque ? » Evidemment, ils sont inquiets. Les physios et les médecins m’ont aussi dit : « C’est votre décision, mais nous vous recommandons de continuer à porter le masque », car le risque est toujours élevé. »