La finale de la Coupe du Monde fait toujours parler. Après les explications de l’arbitre principal sur le 2e but de Messi, c’est autour de l’arbitre VAR de faire des révélations sur un potentiel penalty non sifflé pour la France.
On peut le dire sans se tromper, cette finale de Coupe du Monde est la plus critiquée de tous les temps. Alors que la finale a été jouée depuis le 18 décembre, on continue d’analyser des faits de jeu qui auraient pu balancer la rencontre. Tomasz Kwiatkowski, chargé de la VAR lors de la finale Argentine-France, a dévoilé les difficultés rencontrées par son équipe lors de la chute de Marcus Thuram dans la surface des Argentins.
Au micro de TVP Sport, ce dernier est revenu sur les instants où le match s’est un peu emballé, avec quelques décisions difficiles pour la VAR. « Il y a eu six buts où il y a eu plusieurs situations serrées en phase d’attaque cruciale. J’ai eu trois pénalties qui ont été très bien dictés par Szymon (Marciniak, l’arbitre principal). J’ai eu deux situations avec un carton rouge potentiel et une simulation archi-difficile de Thuram, et rappelons que parfois une simulation est dans la balance avec un penalty. »
Plusieurs situations, mais une était très dangereuse et difficile, a-t-il répondu au journaliste. « Sans aucun doute la simulation (de Thuram). Les arbitres VAR se fient souvent au premier sentiment. Dans cette situation, il s’agissait soit d’un penalty soit d’une simulation. Dès que Szymon a décidé de la simulation, j’ai dit qu’il devait arrêter le jeu et que nous devions d’abord tout vérifier. »
« Nous avons tout analysé assez rapidement »
« Heureusement, j’ai pu voir dès la première image que ce serait juste, précise immédiatement l’arbitre qui était en charge de la VAR. La deuxième n’a fait que le confirmer pour moi. Eh bien, cela signifie que la décision prise sur le terrain était correcte. Nous avons tout analysé assez rapidement. Ce n’était pas une situation simple du point de vue de la VAR. »
« Lorsque vous êtes assis dans un fauteuil chaud, que vous buvez une bière et mangez des chips, tout semble simple, tacle-t-il au sujet des critiques formulées contre l’arbitrage de cette finale. En plus des situations que j’ai mentionnées, j’ai vérifié beaucoup de petites choses pour éventuellement aider, par exemple, une indication rapide d’un chiffre ou un petit indice sur une décision. »
« Ce sont les secrets de notre métier que tout le monde ne connaît pas. Szymon et les joueurs sur le terrain méritent les plus grands applaudissements. Je me suis mis en retrait et j’ai pu aider les arbitres qui étaient là sur le terrain. C’était un match difficile et exigeant. Pour moi aussi, en termes d’émotions, de nombre d’incidents et de responsabilité impliquée. J’ai eu la vie plus facile, grâce au fait que Szymon était brillant ».