Un Classique, ce n’est pas un match comme les autres. Et ce dimanche, le PSG reçoit l’Olympique de Marseille pour le premier choc de la saison.
Actuellement à l’Olympiacos, Mathieu Valbuena garde encore quelques souvenirs de ses Classiques en Ligue 1. Ancien joueur de l’OM, ce dernier se rappelle notamment sa première fois de prendre part à un tel choc. Aujourd’hui les choses ont changé, le PSG étant largement meilleur, mais cela n’enlève rien à l’importance de ce match.
“Je suis Bordelais. Alors, voir venir jouer l’OM, c’était déjà quelque chose d’extraordinaire. Mais c’est vrai que j’ai toujours entendu, via la presse par exemple et les matches que j’ai pu voir quand j’étais plus jeune que c’était des matches à part. Qu’entre Paris et l’OM c’était une guerre sportive. C’était des matches à très haute tension et j’ai toujours gardé ça en tête.”
“Quand je suis arrivé en 2006, les supporters sont venus me voir pour m’expliquer que c’était un match à part. Mais ça arrive aussi ailleurs. Quand je suis arrivé à Lyon, on m’a parlé du match contre Saint-Étienne. Ce qu’on coche direct quand on voit le calendrier, c’est le match contre Paris. Il y a cette rivalité qui est toujours là. Ces derniers temps, il y a un peu plus de piment. Paris est une grande équipe, avec des stars et l’OM est juste derrière. Mais oui, quand je suis arrivé, je l’ai bien ressenti : à Marseille on déteste Paris (rires).”
Son meilleur souvenir lors d’un Classique avec l’OM : “l’un de mes meilleurs c’est d’avoir gagné trois-zéro au Parc, c’était jouissif. Rappelez-vous quand Bolo Zenden avait marqué, il a voulu célébrer, il a grimpé sur le panneau publicitaire et il est tombé dedans avec Brandao. C’était un moment magnifique. Mon but contre Landreau aussi avait été aussi un joli moment, même si on avait perdu. Il y a eu de supers beaux moments.”
Et le pire : “je crois que c’est quand on avait perdu chez nous trois buts à deux avec Guillaume Hoarau, qui avait marqué de la tête. Ce n’était pas du tout un bon souvenir. Sinon, je retiens surtout qu’à chaque match, l’odeur d’un Classique ce n’est pas là même chose. Ce sont des émotions fortes, encore plus quand tu es à Marseille, dans une ville de passionné.”