La coupe du monde est la compétition parmi les compétitions qui a le privilège et l’intime honneur de réunir les fans du ballon rond autour d’une quête unique, la célébration du football. Au delà, gagner le trophée s’avère un véritable bonheur. Sauf qu’avant d’en arriver là, il faut y être pour vibrer au rythme de la sensation qui y sera. Et, quand on s’appelle Sergio Ramos, on a pas envie de rater ce genre d’événement.
Le défenseur espagnol renaît de ses cendres au PSG en ce début de saison. Loin les pépins physiques, place à présent au vrai Sergio Ramos. Le PSG ne c’était pas trompé en patientant. Le joueur s’investit à fond sur le terrain. La preuve, c’est une défense plutôt sereine et peu dérangée qu’on a vu lors des 3 premières sorties de Christophe Galtier en championnat. Même si 3 buts ont été encaissés, tout le monde se permet de dire que ce trio de derrière, constitué par Kipembe, Marquinhos et Ramos a fier allure.
De quoi rêver grand pour l’Espagnol
Si en club, les choses vont de mieux en mieux, l’ex capitaine du Real Madrid espère de même en sélection. En effet, depuis que ses problèmes physiques ont commencé à le déranger, Luis Henrique, le sélectionneur de la Roja n’a plus convoqué le joueur. Ce qui a fait que le joueur n’était pas du dernier Euro. Il a aussi raté la finale de la Ligue des nations et même les éliminatoires de la Coupe du monde. En gros, deux ans et six mois sont passés sans que le numéro 4 parisien ne porte la tunique espagnol. Compétiteur qu’il est, normal qu’il en rêve. Avec le mondial qatari qui s’annonce, le défenseur semble excité.
Fort de 180 capes avec la Roja et ayant marqué l’histoire de l’équipe d’Espagne ( étant de l’épopée qui a remporté l’Euro en 2008 et 2012, puis le mondial en 2010) et du Real, l’Andalou ne manque pas forcément à la Roja aujourd’hui. Au contraire même. Sergio Ramos a été remplacé par la naturalisation du français Aymeric Laporte (28 ans) en mai 2022 ainsi que les éclosions de Pau Torres (25 ans) et Eric Garcia (21 ans). Même au niveau du brassard, Luis Enrique n’a eu aucun mal à compenser l’absence du Parisien en confiant le capitanat à un autre taulier, « made in » Barça celui-là : Sergio Busquets. De quoi se demander comment se fera son retour dans un effectif qui vivait déjà bien sans lui.