Il y a rarement un jour ennuyeux au Camp Nou. Alors que les choses semblaient commencer à prendre un tournant heureux pour le FC Barcelone, un scandale se développe qui pourrait bien menacer l’avenir de Joan Laporta en tant que président du club.
Selon la Cadena Cope, le FC Barcelone a faussement gonflé ses comptes en utilisant son propre argent. En effet, l’impossibilité d’enregistrer des joueurs s’explique en partie par une différence de 150 millions d’euros entre l’interprétation de la Liga des revenus du FC Barcelone et les siens.
Il avait été rapporté que cela était dû au fait que La Liga n’acceptait pas les plus-values sur leurs leviers économiques.
Par ailleurs, Cope affirme que cela fait en fait partie de la vente de 25% de leurs droits TV à Sixth Street. La société américaine a de son côté déclaré une dépense de 517 millions d’euros, au lieu des 667 millions d’euros que Barcelone comptait comme revenu. Ainsi, cette différence aurait été fournie par Logskley Investments S.L., une société créée par Sixth Street et Barcelone dans le but exclusif de cet accord, chacun détenant 50 % de l’entité.
Le FC Barcelone a ensuite prêté 150 millions d’euros de son propre argent à Logskley Investments, qui a ensuite remboursé cette somme au FC Barcelone dans le cadre de l’accord sur les droits TV, gonflant ainsi faussement la valeur de l’accord. Toutefois, on ne sait pas encore si cela a des implications juridiques, mais cela signifie que le FC Barcelone devra payer environ 37 millions d’euros d’impôts sur l’opération.
En conséquence, le géant catalan reste dans l’incapacité d’enregistrer des joueurs et avec une facture salée de son tour de passe-passe financier. Alors, les membres du conseil d’administration du club se demandent également s’ils peuvent faire confiance à Laporta après avoir utilisé des moyens louches pour améliorer leurs finances et avoir une fois de plus sali la réputation du club.