Le boycott des opérations marketing de l’équipe de France par Kylian Mbappé a fait grand bruit. Un mois après cet incident, le président de la Fédération Française de football est revenu sur le sujet au cours d’un entretien accordé au journal L’Equipe, ce samedi. Et Noël Le Graët ne compte pas modifier les règles du contrat à cause des revendications de Kylian Mbappé. Le dirigeant de 80 ans a notifié que les modalités convenaient à l’ensemble du groupe.
«Je n’étais pas là. Mais je l’ai eu au bout du fil et je pensais à un moment qu’il allait descendre. Mais il avait sûrement son avocate avec un autre téléphone… Résultat, il n’est pas descendu. Dans cette affaire, ce qui me fait plaisir, c’est que j’ai réuni les autres joueurs à Marseille (à l’occasion de France-Côte d’Ivoire) pour savoir ce qu’ils pensaient. Ensuite, à Lille (pour France-Afrique du Sud), Hugo Lloris, au nom des copains, est venu me voir pour me dire : « Ne changez rien. Il faut une égalité parfaite des primes entre les joueurs. » Ça a duré dix minutes. Concernant Mbappé, je vais rencontrer prochainement son avocate pour discuter», a fait savoir le boss de l’EDF dans des propos relayés par footmercato.
Il conclut : «si Mbappé n’accepte pas le fonctionnement, il n’aura pas d’argent, c’est tout. Les joueurs ont 30 % de ce que donne la FIFA. Lloris est un homme respectable. Varane, aussi, m’a dit : « Président, on ne veut pas changer. » Égalité parfaite. On ne parle pas de fric. Pour son avocate, les contrats avec les joueurs étaient soi-disant obsolètes. Ce n’est pas vrai. Mais, je le redis, ce qui me rassure, c’est l’attitude générale des joueurs. » Et Kylian, franchement, je ne joue pas aux faux culs, je l’aime vraiment beaucoup. Je crois qu’il respecte la Fédé. Le football n’est pas un sport individuel.»