La blessure de Kylian Mbappé et son forfait contre le Bayern Munich font énormément jaser en France. À la barre des accusés, la gestion que fait Christophe Galtier du natif de Bondy. Suffisant pour pousser Jérôme Rothen à sortir ses griffes.
Lors du match de Ligue 1, le 21e acte, le Paris Saint-Germain affrontait Montpellier. Malheureusement, avant la demi-heure de jeu, Kylian Mbappé a dû abandonner ses coéquipiers après avoir ressenti une douleur à la cuisse. Et si les premiers résultats ont dévoilé que l’international français souffre d’une lésion à l’ischio-jambier gauche et qu’il serait absent les 3 prochaines semaines, il manquerait la rencontre aller de Ligue des Champions face au Bayern Munich.
Galtier pas responsable de la blessure de Mbappé
Du coup, face aux critiques de la gestion du natif de Bondy, qui jouerait trop de matchs aux yeux des observateurs, Jérôme Rothen est monté au créneau ce vendredi, et a pris la défense de Christophe Galtier. «C’est trop facile de taper sur le PSG ou le staff technique pour dire qu’il y a un blessé et que c’est de leur faute. Dans le sport de haut niveau, tout le monde ne fonctionne pas de la même façon», rappelle-t-il dans l’émission Rothen s’enflamme.
En plus, à en croire Jérôme Rothen, le stage en Arabie Saoudite n’a pas aidé le Français déclarant que : «Mettre l’organisme en difficulté sous une température de 25°C, puis jouer à -2°C en Coupe de France, tu peux te poser des questions. La récupération peut être compliquée. Mais dire que la gestion de Mbappé aurait pu être différente parce qu’il n’aurait pas dû jouer là… Entendre ça est désolant», peut-on lire sur RMC Sport.
Puis, de conclure que : «Si le joueur a envie de jouer, avec tout ce qu’il a déjà gagné, on ne peut pas le lui reprocher. S’il choisit ses matchs comme certains, on va lui tomber dessus. On ne va pas reprocher au staff technique et à Christophe Galtier de conserver Mbappé sur le terrain. Quand vous avez joué au plus haut niveau, vous savez que quand vous êtes en pleine forme, c’est là que vous craignez le risque de blessure.»